Chiffres et arguments

L’empreinte écologique

L’empreinte écologique reflète la surface nécessaire pour rendre notre mode de vie possible. Ainsi, si l’ensemble de la population mondiale consommait autant de ressources que les habitants des États-Unis, nous aurions besoin de cinq Terres au total. 

Mais l’empreinte écologique des Européennes et Européens est également bien trop élevée ! Ainsi, selon Global Footprint Network, 2,95 Terres sont nécessaires pour permettre à l’Allemagne d’atteindre son niveau de vie, alors que la valeur pour le Sénégal s’élève à 0,89 Terre (chiffres de 2018).  

Vous trouvez plus d’informations sur l’empreinte écologique ainsi qu’un calculateur pour votre empreinte personnelle sur https://www.footprintnetwork.org/. Il devient rapidement évident que, même avec un mode de vie très conscient, il n’est guère possible pour la population européenne de maintenir son empreinte écologique à un niveau suffisamment bas pour qu’elle soit durable. 

L’empreinte carbone, calculabe individuellement comme l’empreinte écologique, représente environ 60 % de celle-ci.  Selon les Nations Unies, les émissions mondiales par habitant/e doivent être réduites en moyenne d’environ 2 à 2,5 tonnes de CO2 afin d’atteindre l’objectif de l’accord de Paris sur le climat. Pour le 1 % le plus riche de la population mondiale, cela signifierait une réduction d’un facteur 30, tandis que les émissions par habitant des 50 % les plus pauvres de la population mondiale pourraient être multipliées par environ trois. En effet, les émissions cumulées des 1 % les plus riches de la population mondiale sont deux fois plus élevées que celles des 50 % les plus pauvres. 

Voyages et climat 

Les émissions de gaz à effet de serre liées aux voyages sont particulièrement élevées, en particulier pour les voyages en avion – un autre privilège de la partie aisée de la population mondiale, qui prend souvent l’avion plusieurs fois par an, alors que la majorité des populations du Sud ne prennent jamais l’avion. 

Un comportement de voyage réfléchi contribue à réduire l’empreinte écologique de vos vacances. En règle générale, il convient de renoncer à l’avion dans la mesure du possible, y compris aux vols de courte distance et les vols d’apport, car le décollage et l’atterrissage sont particulièrement gourmands en énergie et les émissions sont par conséquent élevées. Et pour les destinations qui ne sont accessibles qu’en avion, la règle générale est de prendre l’avion moins souvent et de rester plus longtemps. Vous aurez ainsi plus de temps pour découvrir le pays et ses habitants en toute décontraction. 

Si vous souhaitez soutenir un projet du Fonds pour le climat afin de compenser les émissions de gaz à effet de serre de votre vol, nous vous proposons les schémas ci-après. Toutefois, ce n’est pour le moment que le vol que vous compensez ainsi. Les émissions de gaz à effet de serre générées par votre hébergement, vos repas, vos autres consommations et votre mobilité sur place ne sont pas comprises dans ces schémas. Arrondir le montant vers le haut est donc en tout cas une bonne chose ! 

Orientation sur le montant de la contribution pour la compensation des voyages en avion :

  • Courte distance* (2.800 km) | Ex.: Vienne – Londres, Berlin – Paris, Bruxelles – Rome |  20 Euro
  • Moyen courrier (9.500 km) | Ex.: Europe –Sénégal/Togo, Europa – Îles Canaries |  68 Euro
  • Transcontinental 1  (14.500 km) | Ex.: Europe – Afrique du Sud, Europe – New York City |  105 Euro
  • Transcontinental 2  (34.000 km) | Ex.: Europe – Amérique du Sus, Europe – Australie |  245 Euro

* Pour des distances de inférieures à 1.000 km (aller simple) il est recommandé si possible de ne pas utiliser l’avion